Quels sont les frais cachés lors de l’achat d’un bien immobilier ?

Accès rapide

Acheter un bien immobilier est une étape importante dans la vie d’une personne, et il s’agit aussi souvent d’un investissement financier conséquent. Cependant, il peur arriver que des frais surprise viennent alourdir le coût total de cet achat. Voici donc quelques frais cachés ou méconnus auxquels vous devez faire attention lors de l’acquisition d’un logement.

Frais de notaire et d’acquisition

Les frais de notaire sont incontournables lors d’un achat immobilier. Le montant de ces frais varie en fonction du prix de vente du bien, mais il inclut également les taxes et les débours. Il est essentiel de prendre en compte ces coûts lors de l’établissement de votre budget, car ils peuvent représenter jusqu’à 8% du prix de vente.

Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

Lors de l’achat d’un bien neuf, la TVA s’applique à hauteur de 20% du prix de vente. Toutefois, certaines conditions permettent une exonération totale ou partielle de cette taxe, notamment si vous achetez pour la première fois, si le logement constitue votre résidence principale ou si vous êtes éligible au prêt à taux zéro.

Indemnité d’immobilisation

Lorsque vous signez un contrat de réservation pour un bien immobilier neuf, il est courant de verser une indemnité d’immobilisation. Cette somme représente généralement entre 2 et 5% du prix de vente prévisionnel, et constitue une garantie pour le vendeur. En cas d’annulation du contrat par l’acheteur, cette indemnité peut ne pas être restituée.

Frais de courtage

Si vous faites appel à un courtier immobilier pour dénicher le bien de vos rêves ou pour obtenir un prêt immobilier avantageux, n’oubliez pas les frais de courtage. Ces derniers s’élèvent généralement à quelques pour cent du montant emprunté, et peuvent parfois être négociés.

Plus de détails  Comment prouver qu'un logement est vide au 1er janvier ?

Impôts locaux

Taxe foncière

La taxe foncière est un impôt local qui concerne tous les propriétaires de biens immobiliers, qu’ils soient occupants ou bailleurs. Elle est calculée en fonction de la valeur cadastrale du bien et varie selon les communes. Pensez à vous renseigner sur le montant annuel approximatif de cette taxe pour anticiper au mieux votre budget.

Taxe d’habitation

La taxe d’habitation est due par l’occupant du bien immobilier, qu’il soit propriétaire ou locataire. Il existe toutefois des exonérations et dégrèvements possibles sous certaines conditions. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître les modalités spécifiques à votre situation.

Coûts d’entretien et de rénovation

Lorsque vous achetez un bien immobilier, il est fort possible que des travaux soient nécessaires pour le mettre à votre goût ou améliorer son état général. Le coût de ces travaux peut vite grimper, alors n’hésitez pas à vous renseigner sur les éventuelles aides financières disponibles, comme les subventions ou crédits d’impôt pour certaines rénovations énergétiques.

Charges de copropriété

Dans le cas d’un achat en copropriété, il est essentiel de prendre en compte les charges liées à l’entretien et aux services communs. Ces charges peuvent inclure la rémunération du syndic de copropriété, l’assurance du bâtiment, les dépenses de chauffage collectif ou encore les frais d’ascenseur. Elles sont généralement exprimées en pourcentage des parties communes détenues par l’appartement, et varient selon les caractéristiques du bien et de la copropriété.

Vente avec charge acquéreur (VCA)

Dans certains cas, le vendeur peut décider de vendre son bien immobilier avec une vente charge acquéreur (VCA). Cela signifie que ce dernier prendra en charge l’ensemble des frais liés au contrat de vente, y compris les honoraires de l’agent immobilier, les frais de notaire et toutes autres dépenses afférentes. Cette pratique est particulièrement courante lors de ventes aux enchères ou de liquidations judiciaires.

Plus de détails  Les tendances du marché immobilier à suivre en 2023

Documents à annexer au contrat

Enfin, il est important de savoir que certains documents doivent être fournis par le vendeur lors de la signature du compromis ou de l’acte de vente. Il s’agit notamment des diagnostics immobiliers, tels que le diagnostic de performance énergétique (DPE), le diagnostic amiante et le diagnostic plomb. Le coût de ces diagnostics est généralement à la charge du vendeur, mais il peut arriver qu’ils soient refacturés à l’acheteur.

Pour éviter les mauvaises surprises, renseignez-vous sur tous les aspects financiers liés à l’achat immobilier, vérifiez chaque coût et n’hésitez pas à demander conseil à un professionnel.